L’irruption sur la pelouse du stade Loujniki de trois activistes des Pussy Riot lors de la finale de la Coupe du monde a brutalement ramené la politique russe sur le devant de la scène d’un Mondial jusqu’ici sans accroc. Durant la compétition, l’opposition russe a peiné à faire entendre sa voix. Pour autant, certains opposants trouvent des raisons d’espérer.
« Je ne pense pas que la Coupe du monde ait particulièrement divisé l’opposition… Elle était déjà divisée depuis longtemps ! » Alexandre Soloviev, porte-parole du mouvement d’opposition Open Russia préfère rire de la question. Le fait est que l’organisation de la Coupe du monde en Russie a enfoncé un nouveau coin dans une opposition toujours prompte aux querelles intestines. Les différents courants ne sont pas parvenus à s’accorder sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la compétition. Boycotter l’événement, voire le saboter, au nom de la lutte contre le gouvernement de Vladimir Poutine ? Ou, au contraire, le soutenir en établissant une distinction nette entre le peuple et le pouvoir russe ?
« Il aurait fallu boycotter cette Coupe du monde dès le début »
« Il aurait fallu boycotter cette Coupe du monde dès le début », […]