Le journaliste russe Arkadi Babtchenko a été « tué de trois balles dans le dos » sur le seuil de son appartement, à Kiev, dans la soirée du 29 mai. Pourtant, dès le lendemain, il est apparu sain et sauf aux côtés de Vassili Gritsak, chef des services de sécurité ukrainiens (SBU), et du procureur général d’Ukraine Iouri Loutsenko lors d’une conférence de presse. Le meurtre n’était rien d’autre qu’une mise en scène organisée dans le cadre d’une opération du SBU. L’objectif aurait été d’arrêter des individus qui auraient touché quarante mille dollars pour éliminer le journaliste. Selon les autorités de Kiev, les commanditaires viendraient de Moscou.
Au cours des vingt-quatre heures durant lesquelles Arkadi Babtchenko « n’était plus de ce monde », il a fait l’objet de plusieurs centaines de publications dans la presse russe et sur les réseaux sociaux. « Lire en si peu de temps autant de nécrologies, cela n’a pas de prix ! », ironise sur sa page Facebook le célèbre satiriste russe Viktor Chenderovitch au sujet de la « mort » de Babtchenko.
Un homme de la guerre
Arkadi Babtchenko, aujourd’hui âgé de 41 ans, est connu pour avoir combattu lors des deux guerres de Tchétchénie, auxquelles il a consacré, en 2002, une nouvelle brillante intitulée Alkhan-Iourt. Cette expérience a façonné sa vision du monde. […]
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