Le 3 septembre, l’Elysée annonçait la suspension temporaire de la livraison de l’un des deux navires Mistral vendus par la France à la Russie, le Vladivostok. Voici comment ont réagi les officiels russes – quasiment d’une seule voix.
La dépitée
« Les jeux sont faits. Rien ne va plus.
Malgré les assurances publiques répétées sur le primat des engagements économiques et financiers et des obligations contractuelles sur les dissensions politiques, le Palais de l’Élysée a déclaré aujourd’hui que le contrat des Mistral ne serait pas rempli. La réputation de la France comme partenaire fiable et respectueux de ses engagements contractuels a été jetée dans la fournaise des ambitions politiques américaines.
Où est donc le temps où Paris ne fléchissait pas sous la pression des USA, sur la question irakienne, par exemple ? Et savait, par conséquent, sauver la face. Parce qu’alors, la pression n’était pas moins forte. Tout ce qui était français était exposé aux États-Unis à l’anathème sarcastique, jusqu’aux french fries.
Mais à cette époque, le Palais de l’Élysée, qui possédait encore de l’indépendance dans la prise de décisions de politique extérieure, […]
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